Les clients des banques seraient 23 % à dépasser mensuellement la limite de leur découvert autorisé. Avec de lourds frais à la clé.

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Le découvert bancaire coûte cher… surtout quand il n’est pas autorisé.

Un découvert autorisé fait généralement partie du package de la convention de compte signée lors de l’ouverture du compte courant avec la banque. Il s’agit d’une facilité de caisse convenue à l’avance qui permet, pour un coût maîtrisé, de gérer les aléas budgétaires mensuels. Un découvert autorisé se définit par 3 choses :

• un plafond ou montant maximum du découvert autorisé,
• une durée maximum durant laquelle votre compte courant peut être débiteur : généralement compris entre 15 jours et 1 mois
• un taux d’intérêt journalier appliqué au solde débiteur de votre compte…

Tant que le solde débiteur de votre compte ne dépasse pas le plafond autorisé, tout va bien (attention tout de même à revenir en positif avant la fin de la durée du découvert autorisé !). La banque accepte les prélèvement, les chèques, et ne vous facturera que les agios sur le découvert.

En revanche, si vous dépassez ce plafond de découvert autorisé ou si vous ne revenez pas en positif dans le délais imparti, vous passez en découvert non autorisé !

A ce moment là, votre banque vous facturera des commissions d’intervention et pourra également refuser d’honorer les prélèvement qui se présentent sur votre compte.

D’après cette étude du site Panorabanques.com, 23% des français dépassent régulièrement leur découvert autorisé et se trouvent donc en situation délicate auprès de leur banque. Dans ce cas, il faut surtout rapidement prendre contact avec votre conseiller afin de voir avec lui les solutions à mettre en place.