La face cachée de la renégociation des crédits immobiliers
L’UFC-Que choisir dénonce, dans une étude, les délais imposés par les banques et l’inflation de frais facturés aux clients.
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Compte tenu de la baisse des taux d’intérêt, en 2016 la moitié des dossiers de crédit immobilier était liés à une renégociation de crédit…
Plus de 540.000 crédits immobiliers ont ainsi été renégociés par les particuliers et ont généralement fait l’objet d’un rachat par une banque concurrente.
Ce mouvement massif de rachats ou de renégociation coûte cher aux banques qui y trouvent un très important manque à gagner :
- Si elles refusent de renégocier, elles perdent les clients, l’encours de crédit restant dû, les agios, l’assurance…
- Si elles acceptent de renégocier, elles conservent les clients mais les agios à percevoir auront fondu…
Pour limiter la casse, certaines banques ont mis en oeuvre des stratégies peu reluisantes :
- Elles ont joué la montre et considérablement allongé les temps de traitement des dossiers (l’UFC constate jusqu’à 11 mois d’attente pour l’envoi du décompte de remboursement anticipé, sans lequel aucun rachat n’est possible)… Cette stratégie est d’autant plus pernicieuse que plus le temps passe et plus l’économie liée au rachat s’érode pour le client. Et pendant ce temps là, la banque continue d’encaisser ses agios.
- Forte hausse des frais de renégociation, qui atteignent dorénavant environ 1,34 % du capital restant dû.
Forte de ces constats, l’UFC-Que Choisir a décidé de saisir la Direction Générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes (DGCCRF) afin qu’elle mette en place davantage de contrôles.
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