Prêt personnel : 5 points à vérifier avant de signer son contrat

Pour un crédit à la consommation, un bon taux c’est bien, mais un bon contrat c’est mieux ! En général lorsqu’on cherche une prêt personnel on se concentre uniquement sur le taux, la durée de remboursement, la mensualité et le coût. Mais une offre de prêt personnel va bien au delà de ces aspects chiffrés ! Petit tout d’horizon des 5 points à vérifier avant de signer un contrat de prêt personnel.

Un bon taux ne suffit pas

On est d’accords, avoir un bon taux sur son crédit personnel c’est essentiel. Mais il faut aussi s’intéresser aux autres caractéristiques de l’offre de prêt.

C’est un peu comme lorsque vous achetez une voiture. Si vous ne vous intéressez qu’à la puissance du moteur mais négligez les autres éléments vous risquez de vous retrouver avec un véhicule qui ne conviendra pas à l’usage que vous souhaitez en avoir.

Pour un crédit à la consommation, la logique est la même.

Une bonne offre de prêt personnel doit aussi pouvoir s’adapter aux évolutions de votre budget et vous accompagner dans la durée. Voici donc les 5 points à vérifier avant de signer votre contrat de crédit à la consommation.

#1 – Report de mensualités

On ne sait pas ce que l’avenir réserve et certains mois le budget est mis à rude épreuve. Dans ce cas il peut être utile de reporter une échéance de crédit.

De nombreux organismes de crédit permettent assez simplement de réaliser un report de mensualité mais les modalités diffèrent :

  • certains permettent de reporter 2 voir 3 mensualités par an
  • d’autres permettent le report de 2 ou 3 mensualités mais ces reports ne doivent pas être consécutifs
  • Et il y a les plus restrictifs qui ne permettent qu’un seul report d’échéance par an.

Il est important de se faire préciser les modalités de report d’échéance ou de voir ce que le contrat précise sur ce sujet.

A savoir : un report d’échéance n’est jamais gratuit ! Les intérêts courent durant l’échéance reportée et devront être réglés. En conséquence, au delà d’augmenter la durée de remboursement du crédit, le report fait également augmenter les intérêts et donc le coût du crédit. Enfin, certains établissement facturent des frais supplémentaires pour ce service.

#2 – Changement de la date des prélèvements mensuels

Dans le cas où la date à laquelle le salaire de l’un ou l’autre des emprunteurs est modifiée, il peut être nécessaire de changer la date à laquelle la mensualité est prélevée.

Cette opération, également appelée changement de quantième, est en règle générale assez facile à mettre en place, souvent via l’espace client sécurisé proposé par la banque ou l’établissement financier à l’origine du crédit. Cependant, là encore il est nécessaire de bien se faire préciser les modalités avant de signer son contrat car des frais peuvent être pratiqués.

#3 – Modification du montant des remboursements mensuels

Parce que le budget évolue dans le temps, il est utile de pouvoir adapter facilement le rythme de remboursement de son crédit. Pour cela, il faut vérifier dans quelles conditions il sera possible d’augmenter ou de diminuer le montant des remboursements mensuels.

Chez les grands acteurs du crédit à la consommation (Cetelem, Sofinco, Cofidis…) ces opérations sont relativement simples, mais ce n’est pas le cas auprès de touts les établissements financiers. Renseignez-vous sur les modalités avant de vous engager.

#4 – Remboursement anticipé partiel ou total du crédit

La loi encadre précisément le remboursement anticipé des crédits à la consommation et autorise très clairement le remboursement anticipé total ou partiel d’un crédit à la consommation.

Des pénalités peuvent être appliquées par la banque ou l’établissement de crédit dans le cas où le montant du remboursement anticipé (total ou partiel) est supérieur à 10.000€ sur une période de 12 mois consécutifs. Dans ce cas précis, le montant des frais sera équivalent à :

  • 1% du montant du remboursement anticipé si la durée restante du crédit est supérieure à 12 mois.
  • 0,5% du montant du remboursement anticipé si la durée restante du crédit est inférieure à 12 mois.

Quelques exemples pour mieux comprendre :

  • Cas n°1 : si le montant du crédit restant à rembourser est de 15.000 euros et que la fin des remboursements intervient dans 24 mois, en cas de remboursement anticipé total la banque peut appliquer une pénalité de 150€ (c’est-à-dire 1% de 15.000€).
  • Cas n°2 : si le montant du crédit restant à rembourser est de 11.000 euros et que la fin des remboursements intervient dans 10 mois, en cas de remboursement anticipé total la banque peut appliquer une pénalité de 55€ (c’est-à-dire 0,5% de 15.000€).
  • Cas n°3 : si le montant du crédit restant à rembourser est inférieur à 10.000€, aucune pénalité ne pourra être appliquée.

#5 – Frais divers

Dernier point à considérer : les frais que certains établissements pratiquent dans divers cas de figure comme lorsque l’emprunteur demande la réédition de son tableau d’amortissement, l’envoi d’une lettre de solde ou d’un état de situation…

Il n’y a pas réellement de règle en la matière et les pratiques commerciales divergent d’une banque à l’autre. Avant de s’engager, mieux vaut donc se renseigner sur les divers frais qui pourraient être appliqués tout au long du crédit. Pour ce faire, le plus simple est d’interroger votre conseiller ou de jeter un oeil à la notice tarifaire de la banque dans laquelle ceux-ci doivent être renseignés.

Bonus…

Dernier conseil : étant donné qu’un crédit dure dans le temps, il est important de pouvoir compter sur un interlocuteur disponible à qui poser toutes les questions qui pourraient émerger. Dans ce cas, un bon service client, à l’écoute et facilement joignable est un gage de confiance indispensable.

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